Les sangliers ne s’apprivoisent pas !

Nourrir les animaux sauvages à proximité des villes, c’est provoquer chez eux des comportements imprévisibles susceptibles d’être dangereux pour l’homme.

L'apport de nourriture en zone urbaine modifie le caractère sauvage des animaux. Ces derniers, lorsque la faim les tenaille, quittent la forêt pour s’aventurer en ville dans l’espoir d’y glaner quelques restes alimentaires. Gourmands et opportunistes, les sangliers comme les renards s’adaptent très facilement à la présence humaine liée à la nourriture. Puis, ils ne fuient plus et reviennent régulièrement réclamer leur pitance. 

De nombreux dégâts occasionnés

Pour se rapprocher des villes, les animaux traversent les routes entrainant parfois des accidents de la route. La rencontre "nez-à-groin" avec un sanglier en pleine ville peut s’avérer périlleuse. Un animal sauvage garde son instinct imprévisible. Les dégâts matériels sont également nombreux : clôtures abîmées, jardins labourés, poubelles renversées, déchets éparpillés au bonheur des petits rongeurs. 

Sangliers, renards et cervidés, se nourrissent des ressources du milieu. Les sangliers, par exemple, s’alimentent de fruits forestiers (glands, faînes, châtaignes), de vers de terre, larves, etc.

Par conséquent, leur alimentation doit se faire en forêt 

Aidons les sangliers à retrouver leur forêt !

Nourrir les sangliers est une infraction passible de 450 euros d’amende

flyer_sanglier_plan_de_travail_1.jpg

flyer_sanglier_plan_de_travail_1.jpg, par Ludivine